Le soin collectif

Chacun de mes animaux est un guide pour moi. Lors d'une communication animale faite avec une amie, ma chatte a demandé qu'après son ovariectomie je réalise un soin sur elle mais à la destination de toutes les chattes ayant eu cette opération. Cela ne m'a pas parlé tout de suite de le lui faire et j'ai attendu le bon moment. Saurais-je faire un soin collectif ? Une autre thérapeute m'avait répondu que ma boule de poils aimait partager. Après tout pourquoi le soin ne serait réservé qu'à elle s'il pouvait profiter à plus d'individus ? Cela m'a aussi rappelé des cours en école d'ostéopathie où des vétérinaires et ostéopathes nous enseignaient comment traiter un animal pouvait en soigner plusieurs...

Cette séance en ostéopathie tissulaire et surtout énergétique a commencé après l'accord de Billie. Toujours demander ! Très vite une communication avec l'egregor des chattes stérilisées s'est instaurée ce qui a rendu la séance assez dingue je dois dire. Ma chatte très joueuse aurait pu s'amuser de l'exercice, me mordre, mais bien au contraire elle s'est relaxée instantanément, s'est allongée sur son dos et semblait apprécier son moment. Pendant l'échange où je tâchais de donner les raisons des humains à un choix de stérilisation (allez expliquer la surpopulation d'une espèce à l'espèce elle-même... ) j'ai capté une information qui m'a intéressée. Les chattes par exemple seront stérilisées pour éviter la reproduction, le surnombre de chats potentiellement en vadrouille, la chasse aux oiseaux se raréfiant... D'une certaine manière on se déculpabilise en se disant qu'on a fait notre rôle limite écologique de réguler un prédateur des villes et des campagnes. J'ai aussi une jument et Billie me dit (en communication intuitive) "Et Utopie est stérilisée?". Héhé bien non car les chevaux on les parque. Et puiqu'on les prive de leur liberté nomade (même des hectares de prés ne donneront jamais assez de vent dans les crins pour se rappeler l'époque comanche) on se dit que l'on va les faire vivre -mine de- au plus proche de leur nature (pas de fer, pas de granulés, des copains..) et pas de stérilisation ! Exception faite aux entiers qu'on ne sait pas faire vivre en troupeau naturellement sauf certains éleveurs émérites ;) Encore là on se déculpabilise en tentant de se rapprocher le plus possible des besoins naturels du cheval, au lieu de laisser cet être libre par essence, faire vibrer toutes les terres de ses sabots.

Ceci a juste été une pensée et je vois bien plus de choses à en dire mais qu'importe car la reflexion faite a été le sentiment de culpabilité que j'ai compris de l'humanité. Car nous ne sommes pas tous fières de ce que nous avons fait de la nature aujourd'hui et de notre rôle de prédateur là dedans.

Les animaux domestiques nous reflettent qui l'on est et nous remettent face à nos choix. C'est chaque jour un apprentissage.