Des gens courent après un idéal qu'ils ne regardent même pas. Le paraître du plus fort, du meilleur, du plus mieux, soyons en prévenus.
A faire cela voient-ils que la vache, l'aigrette et le chat sont tous blancs ? De cette couleur pure qui nous amène à la naïveté de la douceur de vivre.
Les grillons chantent. Je capte de plus en plus distinctement les chants et cris des oiseaux m'entourant à cet instant.
L'après-midi est passé le sourire aux lèvres, d'exploration en exploration.
Profiter de chaque instant en présence comme si je n'allais pas quitter l'endroit qui deux heures après sera pourtant à quelqu'un d'autre.
Le plaisir d'arriver dans une nature propre avec la certitude d'être enfin seule.
Ah, les vaches sont parties. Elles se sont rapprochées - toujours une curieuse de ma présence - ont bu avec les aigrettes (qui fait la discussion à l'autre ?), se sont grattées et ont disparues. Il fallait profiter.
La chienne qui se jette à l'eau encore et encore. Comme si ses doigts étaient palmés. L'inquiétude des premières minutes s'egare et la peur, oubliée. Il faut profiter.
J'ai profité, je me suis amusée en communion avec la nature. Me reconnecter à elle me reconnecte à moi dans cet Uni-Vers la suite de l'aventure . . .
